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1 entreprise sur 7 n’a pas encore de règles en matière de déconnexion

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L’échéance du deal pour l’emploi approche. D’ici le 1er avril, les entreprises comptant au moins 20 collaborateurs doivent établir les règles relatives à la déconnexion dans une convention collective ou un règlement de travail. Or, selon une enquête d’Indiville commandée par Acerta et réalisée en collaboration avec Bpact, 15 % de ces entreprises ne l’ont pas encore fait. En outre, près d’une entreprise sur deux n’a pas non plus de lignes directrices concrètes concernant l’utilisation des outils de communication numérique en dehors des heures de travail.

Ces résultats proviennent de l’enquête bisannuelle commandée par Acerta au cabinet d’études Indiville et au panel Bpact. L’étude fut menée du 12 au 23 janvier 2023 auprès d’un échantillon représentatif de plus de 500 employeurs.

85 % des entreprises prennent déjà des mesures de déconnexion

Le deal pour l’emploi approuvé par le gouvernement fédéral à la fin de l’année dernière stipule que les travailleurs et travailleuses ont le droit de se déconnecter du travail après les heures de travail. D’ici le 1er avril, les entreprises devront avoir inclus des accords sur la déconnexion dans leur convention collective ou leur contrat de travail.

85 % des entreprises déclarent avoir déjà mis en place des mesures favorisant la déconnexion, ce qui représente un progrès important par rapport à il y a deux ans, où seulement 18 % des entreprises avaient mis en place des mesures dans ce sens.

Si 85 % des entreprises ont pris des mesures en faveur de la déconnexion, il reste donc environ 1 entreprise sur 7 n’ayant pas mis ce sujet à l’ordre du jour.

Les accords sur les outils de communication numérique restent épineux

La plupart des entreprises qui ont déjà établi des règles permettent aux travailleurs de ne pas être joignables en dehors des heures de travail et de ne pas lire leurs mails ou d’y répondre en dehors des heures convenues. Par ailleurs, 14 % des entreprises n’envoient que le lendemain matin des mails rédigés après les heures de travail.

Pourtant, de nombreuses entreprises ont encore du pain sur la planche, car certaines règles peinent à être établies, notamment en ce qui concerne l’utilisation des outils de communication numériques, tels que les smartphones, les ordinateurs et les médias sociaux. Seul un quart des entreprises (24 %) dispose de lignes directrices concrètes à ce sujet, tandis qu’un autre quart (23 %) est en train de les élaborer et que près de la moitié (47 %) ne l’a pas encore fait.

L’importance de disposer d’une politique de soutien en matière de déconnexion

Dans un marché du travail tendu, il est plus important que jamais de préserver le bien-être mental des travailleurs et travailleuses. D’où l’importance de discuter avec eux ou leurs représentants de la politique de déconnexion et d’obtenir leur soutien. En outre, cette politique doit s’appliquer à l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices et exercer ce droit ne doit pas résulter en un désavantage. Les exceptions à la règle, telles que les services de garde ou les travailleurs exerçant des fonctions critiques, doivent également faire l’objet d’un accord clair.

Dans un marché du travail tendu, il est plus important que jamais de préserver le bien-être mental des travailleurs et travailleuses. D’où l’importance de discuter avec eux ou leurs représentants de la politique de déconnexion et d’obtenir leur soutien. En outre, cette politique doit s’appliquer à l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices et exercer ce droit ne doit pas résulter en un désavantage. Les exceptions à la règle, telles que les services de garde ou les travailleurs exerçant des fonctions critiques, doivent également faire l’objet d’un accord clair.

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