Tant les employés que les employeurs des PME estiment que les initiatives en matière de sante au travail devraient être axées sur la prévention du stress et de l’épuisement professionnel, selon une enquête d’Indiville, commandée par Mensura et réalisée en collaboration avec Bpact, qui a mené l’enquête auprès de PME de 20 à 250 employés.
Au total, 1190 personnes ont participé à l’enquête. L’étude met l’accent sur les politiques de prévention et de bien-être sur le lieu de travail, ainsi que sur l’attention portée à la santé par les employeurs (gestionnaires de cas et responsables des ressources humaines) et leurs employés en dehors des heures de travail.
La gestion du stress et de l’épuisement professionnel est le thème le plus pertinent
Le sujet le plus important pour les employés et les employeurs sur le lieu de travail est la gestion du stress et de l’épuisement professionnel. Pas moins de 71 % des employés de PME pensent que les sujets les plus importants sur lesquels un employeur peut se concentrer sont la résilience, le stress et l’épuisement professionnel. Les PME le font principalement par le biais d’un suivi individuel (51 %) d’une formation sur la résilience (46 %) et d’une formation sur la gestion du temps (41 %).
Jolien Joriskes est experte à vitalité chez Mensura. Selon elle, ce n’est pas une coïncidence.
Les principales causes d’absentéisme dans les PME sont le stress et l’épuisement professionnel.
Dans la pratique, elle constate que les conseils pour mieux dormir et pour arrêter de fumer suscitent également beaucoup d’intérêt.
La mise à disposition de fruits et de vélos n’est qu’une partie des mesures pour le bien-être.
Parmi les exemples d’initiatives en faveur de la vitalité, on peut citer : l’encouragement à manger et boire sainement, les possibilités de détente, l’incitation à faire suffisamment d’exercices, la création de liens, l’épanouissement personnel et le développement. La moitié des employés confirment que leur employeur propose des initiatives de vitalité, mais du côté des employeurs, 60 % affirment le contraire. On peut supposer qu’il s’agit d’une question de perception.
Jolien Joriskes explique: «Certaines initiatives peuvent être plus rapidement considérées comme allant de soi par les employés. Par exemple, les fruits gratuits (69 %) et les indemnités vélo (63 %) sont des mesures très appréciées. »
Si un atelier ou la journée annuelle de la santé et de la sécurité ne s’inscrit pas dans le cadre d’un plan de santé plus large, la cohérence et la clarté de l’exposé font défaut. En conséquence, les employés s’attardent moins sur les actions ou ne parviennent pas à avoir une vue d’ensemble. « En même temps, cela réduit leur impact », déclare Jolien Joriskes.
La communication est importante
Pour les PME qui souhaitent influencer positivement le mode de vie et la santé de leurs employés, la communication est importante. Dans votre vision, il est important de répondre aux questions suivantes par des objectifs concrets : « Pourquoi pensons-nous, en tant qu’organisation, qu’il est important de prendre de telles initiatives ? Que voulons-nous réaliser en agissant de la sorte ? »
Mais le lieu de travail ne se résume pas à un simple problème de communication. En fait, les PME frappent à la porte de leur service externe lorsqu’elles sont confrontées à des problèmes ou à des difficultés concrètes. Il est déjà trop tard. Souvent, l’esprit de prévention n’est pas encore présent. Elles se concentrent principalement sur les obligations légales. Le fait que les PME ne disposent pas des mêmes budgets que les grandes entreprises et qu’elles ont moins de temps à consacrer au conseiller en prévention interne ou aux RH joue évidemment un rôle important à cet égard. « Mon conseil aux PME est de continuer à mettre l’accent sur la communication motivationnelle afin de tirer pleinement parti des efforts qu’elles déploient pour maintenir les travailleurs en bonne santé physique et mentale », déclare Jolien Joriskes.
