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L’âge idéal de la pension selon les Belges

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1.564 Belges du panel en ligne de Bpact, âgés de 18 à 79 ans, ont été interrogés en ligne entre le 22 avril et le 20 mai 2020 dans le cadre de l’Enquête « Vivre plus longtemps » de l’assureur-vie NN. Cette « pré-étude » montre que l’âge auquel le Belge aimerait prendre sa pension est inchangé par rapport à une précédente enquête de 2013. Pour 50 % de la population belge, 61 ans reste l’âge idéal pour prendre sa pension.

L’âge de la pension est un sujet délicat

L’âge de la pension est une question délicate pour bon nombre de Belges. En 2013, la moitié des Belges estimaient que 61 ans était l’âge idéal pour prendre sa pension et ce chiffre n’a pas changé en 2020. Une fois l’âge de 65 ans atteint, 4 personnes sur 5 sont même d’accord avec la thèse ci-dessus et celui qui doit encore travailler après 65 ans est considéré comme vraiment malchanceux. Même si le Belge aime son travail et se sent encore en forme physiquement et mentalement, il souhaite de préférence arrêter avant 64 ans.

Notre société a toutefois changé entre la première et la deuxième enquêtes. Il a ainsi été décidé de porter l’âge légal de la pension à 67 ans à partir de 2030. La plupart des Belges ne trouvent toutefois cet âge acceptable que s’ils vivent au moins jusqu’à 100 ans.

Aurons-nous bientôt une espérance de vie de 100 ans ?

Voici trente ans, notre espérance de vie n’était encore que de 76 ans. Aujourd’hui, elle est passée à 81. L’âge légal de la pension a par contre à peine augmenté, ce qui déséquilibre totalement le rapport entre actifs et pensionnés. En 2001, l’Europe comptait 4 actifs pour un senior de plus de 65 ans. En 2018, ce rapport n’était plus que de 3 pour 1 et en 2050, il ne devrait plus y avoir que 2 actifs pour un senior.

Wim Marneffe, professeur d’économie politique à l’Université d’Hasselt : « Notre société actuelle et l’organisation de notre vie ne tiennent pas suffisamment compte d’une hausse de l’espérance de vie et nous nous exposons donc à terme à un système désuet et impayable. Les responsables politiques doivent petit à petit commencer à réfléchir à long terme sur la manière d’adapter notre modèle social à l’augmentation de l’espérance de vie. Cela demande une expertise à la fois démographique, médicale, sociologique, psychologique et économique pour élaborer un nouveau modèle social. »

Une vie plus longue et plus heureuse

Cette enquête fait partie de l’Enquête Vivre plus longtemps pour laquelle NN étudie dans quelle mesure les Belges et la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui sont prêts à vivre plus longtemps. À travers une participation citoyenne, les Belges sont incités à réfléchir à un avenir où nous vivrons tous plus longtemps et peut-être aussi plus heureux.

Jan Van Autreve, CEO de NN et à l’origine de l’Enquête Vivre plus longtemps : « Grâce aux progrès de la science, de la technologie et des soins de santé, nous pouvons ambitionner à l’avenir de vivre plus longtemps de manière très agréable. Pour être aussi plus heureux dans ce cas, plusieurs éléments fondamentaux profondément enracinés dans notre société, comme la répartition études-travail-pension, vont devoir évoluer. La société d’aujourd’hui est construite sur une espérance de vie de 65 ans. Il est donc logique que celle-ci présente des fissures puisque notre espérance de vie est entre-temps passée à 81 ans. Nous devons donc viser une nouvelle vie qui réponde à ces défis. Ne comptez pas uniquement pour cela sur la politique, il s’agit d’une question à laquelle nous devons tous réfléchir : comment pouvons-nous vivre longtemps et heureux et que devons-nous changer pour cela ? Quel est l’impact sur la famille, les relations sociales, le travail, l’habitat, … ? »

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