Si vous n’avez pas encore réservé vos vacances d’été, vous faites partie des exceptions. 9 Belges sur 10 s’y sont pris dès le début du mois d’avril. Et après 2 ans de crise sanitaire, le Belge ne s’inquiète pratiquement plus du risque de contamination en vacances. Nous sommes nombreux à vouloir notre place au soleil. Mais malgré la fin des restrictions de voyage, la situation financière vient jouer les trouble-fête.
Chaque année, Touring organise son « baromètre des vacances » en collaboration avec Indiville et Bpact. Cette étude consiste à interroger la population belge sur ses projets de voyage via un questionnaire en ligne. Cette année, l’enquête a été menée du 25 mars au 10 avril 2022.
Le Belge veut assurer sa place
Le Belge a hâte de partir en vacances. Avant la pandémie, près de trois quarts des Belges partaient en vacances. Cette année, pas moins de 9 compatriotes sur 10 sont impatients de mettre les voiles. Nous réservons aussi plus tôt : début avril, seuls 11 % n’avaient pas encore réservé leurs vacances. Avant la crise sanitaire, près d’un quart des Belges (23 %) attendait plus longtemps pour réserver le voyage prévu.
Le coronavirus n’inquiète plus
Tout porte à croire que cet été sera le premier sans restrictions. D’ailleurs, 4 Belges sur 5 ne s’inquiètent plus du coronavirus pendant leurs vacances. Les vacances au soleil figurent à nouveau en tête des listes belges : pas moins d’un tiers choisit cette option. Pendant la crise du coronavirus, seuls 20 % se risquaient à ce type de vacances par crainte des plages bondées. Mais aujourd’hui, les vacances au soleil ont quasiment retrouvé leur niveau habituel (38 %).
Cap sur le soleil étranger
Soleil, mer et plage : telles sont donc nos préférences. Pourtant, 28 % des Belges partiront en city-trip. Ce pourcentage n’est pas encore celui d’avant la crise, où les city-trips pointaient à 38 %. En pleine pandémie, nous étions nombreux à renouer avec la nature : 33 % des Belges sont partis au vert. Cette année, ils seront 26 % à explorer les zones rurales, un chiffre supérieur au niveau pré-pandémique (21 %), mais qui est quand même en baisse.
Par ailleurs, 8 Belges sur 10 partiront à l’étranger cet été. « Ce pourcentage a toujours été de 60 à 70 %. Avant, il fallait des mois de mauvaise météo pour que les Belges franchissent si massivement la frontière », observe Danny Smagghe, porte-parole de Touring.
Le Belge reprend l’avion l’esprit tranquille
Ces 2 dernières années, nous avons moins pris l’avion. Au plus fort de la crise, seuls 29 % des Belges osaient encore prendre l’avion, soit deux fois moins qu’avant la pandémie. Cette situation semble révolue : la moitié des vacanciers partiront en avion cet été. Parmi eux, 40 % déclarent que c’est même le seul moyen de transport envisageable pour eux. Les 5 destinations par avion les plus populaires sont la Riviera turque, Tenerife, la Costa del Sol, Majorque et Rhodes. Les pays lointains ont à nouveau le vent en poupe : 4 vols sur 10 mettront le cap sur des destinations comme la Turquie, la Tunisie, les États-Unis, la Thaïlande et l’Amérique du Sud.
Pour les destinations plus proches, le train confirme sa popularité. Nous reprenons aussi souvent le train pour partir en vacances qu’avant la crise sanitaire. Cela dit, la voiture reste le moyen de transport préféré en Europe : près de 7 Belges sur 10 partiront en voiture cet été. Les destinations les plus prisées sont la Costa Brava, le lac de Garde, la côte d’Azur, la Provence et la Costa Dorada.
Les projets de vacances influencés par les prix élevés du carburant
Un souci en chasse un autre : alors que la pandémie se termine à peine, la situation économique prend déjà le relais. Par rapport à l’année dernière, nous tenons davantage compte du prix de nos vacances. Après le soleil et la chaleur, le caractère abordable de la destination est un critère de choix majeur. 40 % des personnes interrogées déclarent que les tarifs élevés du carburant ont influencé leurs projets de vacances. Un million de Belges ne partiront pas en voyage cet été. Près de la moitié s’en abstient pour des raisons budgétaires.
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Votre article n’est qu’une accumulation de fake news.
« Les Belges veulent s’assurer une place au soleil cette année
Si vous n’avez pas encore réservé vos vacances d’été, vous faites partie des exceptions. 9 Belges sur 10 s’y sont pris dès le début du mois d’avril. »
Je constate dans mon entourage que plus d’un Belge sur deux ne prendra pas de vacances cet été,
car ils n’en n’ont tout simplement plus les moyens !
Je constate dès lors que le lobby des pourvoyeurs de vacances se croit tout permis dans votre article !
Bonnes vacances tout de même ! Michel
Bonjour Michel ! Merci pour la réponse. Par vacances d’été, nous entendons également aussi des vacances en Belgique même. Aller à la mer en voiture ou en train est aussi un voyage. Nos études représentent toujours la population entière. Les constations dans l’environnement malheureusement ne font pas. Dans l’article, c’est aussi ce qu’un million de Belges ne partiront pas en voyage cet été et que 40 % des personnes interrogées déclarent que les tarifs élevés du carburant ont transmis leurs projets de vacances. Bien à vous !