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En Belgique, le bénévolat représente près de 290 000 équivalents temps plein

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Selon l’Enquête nationale citoyen et engagement, une étude menée par Indiville, Bpact et Give a Day sur l’engagement en Belgique, les bénévoles font le travail de 290 000 travailleurs à temps plein. Ce qui les place d’emblée à la limite du possible. Les principales motivations du bénévolat sont l’intérêt pour l’activité et le sentiment de bien-être que les gens en retirent.

En novembre-décembre 2022, Indiville, Bpact et Give a Day, avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin et de la Loterie Nationale, ont mené une enquête nationale sur l’engagement bénévole en Belgique auprès d’un échantillon représentatif de la population belge (2200 répondants). Par ailleurs, 20 400 bénévoles belges ont été interrogés sur l’organisation au sein de laquelle ils ou elles travaillent.

8 Belges sur 10 s’engagent

Sur une base annuelle, près de 8 Belges sur 10 (78 %) s’engagent d’une manière ou d’une autre. Ils ou elles travaillent principalement (37 %) en tant que bénévoles dans ou pour une association ou une organisation (comme une ASBL, une mutuelle, une école, un festival, un événement, un projet communal). Par ailleurs, de nombreux Belges (33 %) aident aussi régulièrement des personnes au sein ou en dehors de leur famille et/ou de leur cercle d’amis (en tant qu’aidants ou en apportant une aide à des voisins).

12 % consacrent du temps à d’autres œuvres caritatives, mais non pas dans ou pour une association, une organisation, une école ou un projet communal.

Près de la moitié des Belges (47 %) sont membres d’une association ou d’une organisation. 51 % donnent de l’argent et/ou des biens à des organisations caritatives.

L’activité et le sentiment de bien-être sont les principales motivations

Les principales motivations du bénévolat sont l’intérêt pour l’activité (85 %) et le sentiment de bien-être (80 %) que les gens peuvent en retirer. Vient ensuite le sentiment de responsabilité envers les autres (72 %).

Le temps est le principal souci

80 % des bénévoles sont satisfaits du temps qu’ils ou elles peuvent consacrer au bénévolat. Pourtant, il apparaît que beaucoup d’entre eux n’ont pas assez de temps (26 %) ou ont l’impression d’en consacrer trop (20 %). En particulier, la possibilité de trouver un bon équilibre entre le temps consacré à la famille et au travail (33 %), ainsi que les questions pratiques (tels que les déplacements) (24 %), sont les aspects les plus difficiles du bénévolat.

Selon Jo Steyaert, d’Indiville : « Les gens consacrent 161 heures par an au bénévolat, alors qu’en réalité, ils ne peuvent y consacrer que 157 heures par an. En d’autres termes, le bénévole moyen dépasse sa limite ». Le manque de temps est également la principale raison d’abandon. La santé arrive en deuxième position (23 %).

Les bénévoles s’identifient davantage à la tâche qu’à l’organisation elle-même

86 % des bénévoles sont satisfaits du type de tâches qu’ils ou elles accomplissent et s’identifient un peu plus à la tâche effectuée (69 %) qu’à l’organisation elle-même (63 %). Un grand nombre d’entre eux souhaite rester lié à la même organisation pendant longtemps (80 %) et ne se contentera pas de passer d’une organisation à l’autre pour effectuer une mission plus intéressante (72 %). Ils resteront attachés à la même organisation, quelle que soit la tâche qui leur est confiée (62 %).

Seuls 20 % des non-bénévoles ne veulent pas faire de bénévolat

63 % de la population n’effectue aucun type de bénévolat sur une base annuelle. Même parmi les non-bénévoles, le manque de temps (47 %) est la principale raison de ne pas s’engager. En outre, de nombreuses personnes (39 %) estiment qu’il est impossible de s’engager régulièrement. Si les organisations veulent attirer ce groupe de personnes, elles doivent avant tout être bien organisées (78 %). De plus, les gens trouvent important de pouvoir choisir quand ils veulent faire du bénévolat et un engagement à court terme devrait être possible.

Relevons une note positive : à peine 20 % des non-bénévoles disent ne pas vouloir faire de bénévolat. Davantage de bénévolat doit provenir des non-bénévoles. Il y a là un potentiel de temps équivalent à 93 519 travailleurs à plein temps.

Les organisations doivent travailler plus efficacement et mieux gérer le temps des bénévoles

Selon l’étude, les organisations bénévoles doivent travailler plus efficacement et mieux gérer le temps des bénévoles. Pour ces derniers, les organisations qui réussissent doivent avant tout être bien organisées (82 %), puis légitimes, accessibles et agréables (79 %). Et autres souhaits, mais pas des moindres, elles doivent également proposer des expériences intéressantes et faire preuve de flexibilité pour 69 %. La barre est donc très haute.

Comment convaincre les non-bénévoles ?

Afin de persuader davantage de futurs bénévoles de s’engager ou de leur indiquer le lieu qui leur convient, voici ce qui ressort :

  • Une base de données en ligne et un guichet numérique pour les bénévoles : un aperçu numérique des organisations et des projets de bénévolat dans la commune où les gens peuvent s’inscrire (49 %).
  • Une brochure sur les bénévoles et les associations : un aperçu hors ligne des organisations et des projets de bénévolat dans la commune où les gens peuvent s’inscrire (33 %).

Cet article a 7 commentaires

  1. Harshita Mishra

    I am interested in doing volunteer work. Have master degree

    1. Depiesse

      Hello Harshita Mishra, you will find plenty of volunteer work at https://www.giveaday.be/en-be, and you can choose in wich town or organisation, and what kind of work. Good luck! Welcome as a volunteer 🙂

  2. Philippe Vannieuwerburgh

    Un commentaire que je n’avais pas laissé pendant l’enquête.
    J’ai abandonné deux bénévolats :
    Je suis jeune pensionné. Dans ma vie professionnelle, j’avais des compétences certaines, de l’autonomie dans mon travail, un boulot varié et enrichissant.
    Comme bénévole, deux associations m’ont donné un travail banal, répétitif, sans autonomie.
    Je les ai quittées.
    Par contre, je conserve précieusement les deux bénévolats dans des associations où je me sens considéré.
    Toutes les assos sont-elles bien conscientes de cela ?

  3. Anne Depiesse

    Bonjour Monsieur,
    Effectivement, il est important que chaque association propose une tâche adaptée aux envies et compétences des volontaires qui se proposent.
    Certains aiment le travail répétitif, d’autres pas mais le font quand-même car il est souvent indispensable.
    Pour mettre en valeur vos compétences, peut-être qu’une piste serait d’intégrer un groupe de travail sur un thème que vous maitrisez, par exemple pour un projet spécifique, limité dans le temps, si vous ne souhaitez pas vous engager pour longtemps, ou dans le Conseil d’Administration d’une association si vous souhaitez du long terme.
    Les associations pleurent après des administrateurs compétents et investis…
    Votre talent sera certainement apprécié là où il est nécessaire !
    Bonne continuation et merci pour votre engagement 🙂

  4. Rosette Demuyter

    J’ai travalle pendant 23 ans benevole a l’ecoute au telephone.J’ai EU pas mal de cosideration du team,sans cela on abandonne.En effect.on ressent une satisfaction Personelle egalement.On donne un sens a la vie et en meme temps a la vie des autres

  5. martine

    Pensionnée, je suis bénévole 2 matinées par semaine à la polyclinique. Cela m’occupe et me permet d’avoir des contacts

  6. Vivier Jocelyne

    durant des décennies ,j’ai fait avec joie du bénévolat ,aider ,organiser ,etc; que se soit dans le social ,ou organisme ou même de ma propre initiative or un jour je me suis rendue compte par 3 fois que je me retrouvais bien seule pour finir la journée ou étant devenue aux ordres de personnes en temps que boniche …disons , personne chapotée d’une petite notoriété qui recevaient ,les lauriers ,avec arrogance …. que cela ne tienne je le faisais avec bon cœur pour la cause et puis se fut le jour de trop avec insultes à la clef d’un collet monté d’ Amnesty international …. j’ai donc tout arrêté …. continuant à aider sporadiquement par exemple lors des inondations car les misères n’ont pas duré le temps des émissions médiatisées mais plus d’un an pour certains défavorisé dans leur caravanes ….les vrais pauvres ,le quart monde de notre société complétement gommés , que l’on juge, que l’on n’ose pas regarder

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