Les Belges pensent s’y connaître en finances. Or, selon une récente étude, ils ont tendance à se surestimer. Ils arrivent à payer sans contact, à effectuer des opérations bancaires en ligne et à suivre leur administration financière quotidienne. Jusque-là, tout va bien, mais leurs connaissances en matière d’investissements, d’emprunts et de retraite (épargne-pension) laissent à désirer. C’est ce qui ressort d’une étude menée pour le compte de Febelfin par Indiville, en collaboration avec Bpact.
En mars 2022, le bureau d’études de marché Indiville s’est associé à Bpact pour mener une étude auprès de 2.164 Belges âgés de 16 à 79 ans. Il en ressort que le Belge surestime ses connaissances financières. C’est surtout vrai pour les jeunes de 16 à 30 ans, qui obtiennent des scores inférieurs au reste de la population.
Pas assez de connaissances en matière d’emprunts, de gestion budgétaire et d’épargne-pension
Globalement, la gestion financière quotidienne, les paiements sans contact, les opérations bancaires numériques et l’autonomie ne posent pas de problème au Belge. Mais les connaissances en matière d’emprunts, de gestion budgétaire et d’épargne-pension sont nettement plus faibles. Et nous sommes encore moins callés en investissements et produits d’investissement.
Les jeunes se sentent à l’aise avec les paiements sans contact et les opérations bancaires en ligne. D’autres questions financières leur donnent toutefois plus de fil à retordre. C’est notamment le cas de la gestion budgétaire et de l’administration financière quotidienne : à peine plus de la moitié des jeunes disent en savoir assez sur ces sujets. Aussi ont-ils du mal à bien gérer un budget et à suivre leur comptabilité.
Forte corrélation entre connaissances financières, implication et problèmes d’argent
De nombreux Belges considèrent leur comptabilité comme un fardeau. 43 % n’aiment pas s’occuper de leurs finances. Il existe pourtant une forte corrélation entre connaissances financières, implication et problèmes d’argent. Les personnes moins informées de leur situation financière sont moins enclines à s’en occuper et donc plus susceptibles d’avoir des soucis d’argent.
Les jeunes veulent apprendre
Le Belge cherche surtout à s’informer sur les investissements et la sécurité en ligne. Et les jeunes aussi ont envie d’apprendre. Leurs demandes d’information concernent avant tout les investissements, l’autonomie et les demandes de crédits. Mais ils s’intéressent également à la gestion budgétaire, à l’épargne-pension et à l’épargne en général.
Pour répondre à ces demandes, Febelfin a lancé le site web remanié financesetmoi.be. Les étudiants en UX de la Karel De Grote Hogeschool ont réfléchi au design du site idéal et au contenu qui leur semblait pertinent. Résultat : un site web créé sur mesure par des jeunes pour les jeunes. Febelfin cherchera aussi à toucher la jeunesse via ses canaux préférés, tels que TikTok et Instagram, et créera du contenu spécifique sur des sujets comme les cryptomonnaies, très populaires parmi la jeune génération.