En collaboration avec son organisation sœur l’ADAC, Indiville et Bpact, Touring a mené une étude auprès de 2 000 Belges afin de savoir pourquoi ils choisissaient ou non une voiture électrique. Cette étude a permis d’identifier les principaux obstacles à l’achat.
Autonomie limitée
Près de la moitié des personnes interrogées (47 %) ont déclaré que l’autonomie limitée des voitures électriques était une raison importante de ne pas acheter ce type de véhicule. Pourtant, il ne s’agit pas d’un problème majeur : les Belges parcourent en moyenne 23 kilomètres par jour en voiture, une distance facile à couvrir avec n’importe quel véhicule électrique. De plus, il existe un vaste réseau de bornes de recharge.
Les véhicules électriques sont plus performants qu’on ne le pense généralement. C’est ce que révèle une étude réalisée par l’ADAC, qui a testé l’autonomie de 25 voitures électriques de différentes marques dans des conditions hivernales, sur une distance allant de Berlin à Munich. L’étude montre que la plupart des voitures peuvent parcourir une distance de 400 à 500 kilomètres avec une seule charge. Il s’agit toutefois principalement de marques de luxe telles que Mercedes et Porsche.
Besoin de modèles moins chers
Ces marques haut de gamme sont toutefois chères. Le prix des voitures électriques les plus performantes va de 50 000 à plus de 100 000 euros. Deux tiers des personnes interrogées déclarent que le prix est le principal obstacle à l’achat d’un véhicule électrique. 65 % souhaitent acheter une voiture dont le prix se situe entre 10 000 et 40 000 euros, un prix bien inférieur à la moyenne des voitures électriques.
Touring conseille donc aux constructeurs automobiles de se concentrer davantage sur le caractère abordable des véhicules électriques que sur leur autonomie. La gamme de voitures comprises entre 10 000 et 25 000 euros devrait être élargie afin que la mobilité électrique soit plus accessible à un public plus large.